Semaine Nationale de La Solidarité 2024 : DISCOURS DE S.E. Monsieur ISMAIL OMAR GUELLEH PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
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Monsieur le Premier Ministre
Honorables et distingués invités
C’est avec une réelle émotion et un immense plaisir que je parraine cette cérémonie de lancement de l’édition 2024 de la Semaine nationale de la Solidarité. Ce sentiment est d’autant plus fort, que cette Semaine nationale de la solidarité revêt pour nous, une importance particulière pour la vulgarisation de nos politiques et actions sociales.
C’est aussi une réelle opportunité d’évaluer et de mesurer l’impact des différents programmes et projets de développement social que nous menons.
Mesdames et messieurs
La problématique de la pauvreté ne demeure pas une spécificité locale ou nationale. Elle n’est pas non plus une particularité des pays en développement. Elle demeure un défi mondial et concerne aussi bien les pays du Sud que les pays développés.
Aujourd’hui, plus d’un milliard d’êtres humains vivent avec moins d’un dollar par jour.
Si les pays d’Afrique subsahariens et les pays d’Asie du Sud sont les plus concernés par cette situation, aucun continent n’est toutefois épargné. Elle gangrène également et indistinctement aussi bien les grandes villes que les espaces ruraux, couvrant de son voile sombre les couches les plus vulnérables de nos sociétés notamment les femmes, les personnes en situation d’handicap, les personnes âgées et les enfants.
Mesdames et messieurs
Face à cette hydre que représente la pauvreté, une pauvreté plus que jamais multidimensionnelle, il a fallu nous réinventer, nous rassembler, conjuguer nos efforts, nos moyens, mener des combats de tous les instants pour éradiquer cette dernière de notre pays, ou du moins la réduire, la limiter.
C’est la raison pour la laquelle, nous avons entrepris et réalisé divers actions ambitieuses et complémentaires comme l’élaboration de documents de stratégie, le développement d’outils de microfinance à travers la création des Caisses populaires d’épargne et de crédit ( les CPECs), la création d’institutions en 2007 et 2008 en charge de la réduction de la pauvreté, à savoir l’Agence djiboutienne de développement social (l’ADDS) et un Secrétariat d’État en charge de la solidarité nationale placée sous la tutelle de la Primature.
Nous avons mis en œuvre également sur le terrain, à travers les interventions du Ministère des Affaires Sociales et des Solidarités, des programmes et projets sociaux variés, complémentaires, novateurs et à fort impact comme les programmes de développement social, ceux des filets sociaux de sécurité, d’autonomisation et d’inclusion financière tant dans les quartiers de la capitale que dans les régions de l’intérieur.
Tant que le possible n’est pas fait, nous pouvons affirmer que le devoir qui nous incombe n’est pas rempli.
Mesdames et messieurs
Aujourd’hui et à l’aune de ces réalisations, nous pouvons qu’être fier des résultats enregistrés et des avancées majeures réalisées en matière de politique sociale et de réduction de pauvreté.
Nous sommes conscients que la pauvreté ne disparaîtra pas du jour au lendemain.
Nous sommes conscients que beaucoup de chemin reste à parcourir.
En investissant davantage dans notre capital humain, en renforçant la résilience de notre population héritée de son histoire, en nous fixons des objectifs ambitieux, clairs et atteignables nous pouvons y arriver.
Aussi Il nous appartient de la saisir pour construire notre futur. Un futur débarrassé à tout jamais du fléau de la pauvreté.
Ce futur est possible et demeure à notre portée.
Je vous remercie.