Paris

SEAS :Promotion et protection des droits des personnes à besoins spéciaux

Le Secrétariat d’Etat chargé des Affaires Sociales (SEAS) a organisé hier, dans la grande salle de l’UNFD, un atelier de sensibilisation sur la loi relative à la promotion et la protection des personnes à besoins spéciaux. Cette rencontre était  présidée par la secrétaire générale par intérim du SEAS, Amina Ahmed Warsama. L’événement  a vu la participation des parlementaires, de la secrétaire générale de l’UNFD, Fatouma Moussa Abdi, du conseiller chargé de l’handicap auprès du Président de la République, Doualeh Said Mahamoud, du président du réseau associatif  des personnes handicapées, Idriss Moumin Abdi, et d’un bon nombre de représentants de la société civile.

Les objectifs de cet atelier sont la sensibilisation et vulgarisation de la loi relative à la promotion et la protection des personnes à besoins spéciaux. Une double priorité qui ira de pair avec une évaluation de la situation des handicapés.

Aussi,  une tournée est prévue  du 16 au 18 avril 2018 dans la capitale à cet effet.  Le SEAS fera de même du 22 au 26  avril 2018 dans les régions de l’intérieur. Il s’agit pour les responsables de ce département ministériel de susciter par ce biais l’implication de larges franges de l’opinion publique djiboutienne dans   l’amélioration des conditions de vie des  personnes à besoins spéciaux.

L’ambition est louable. Elle n’a de sens que si les différentes composantes de la communauté nationales soient en mesure de s’approprier les grandes lignes du cadre juridique en vigueur dans ce domaine.

Toujours est-il que les sensibilisateurs du SEAS seraient bien inspirés de multiplier les offres de formations sur la méthode braille au profit des mal voyants et de faciliter l’accès des personnes à besoins spéciaux aux technologies de l’information et la communication (TIC).

C’est du moins l’esprit de la loi en question qui vise  à  garantir et à renforcer les droits fondamentaux  et libertés des handicapés sous les cieux djiboutiens. Le texte de loi définit en quelque sorte la feuille de route du SEAS dans la promotion des droits des personnes à besoins spéciaux.

Il est temps d’agir suivant les avis concordants des intervenants qui ont successivement pris la parole devant l’auditoire, réunis hier dans la salle de conférence de l’UNFD.

« Il est souhaitable que les handicapés, eux-mêmes, puissent défendre leurs droits », ont-ils ajouté en chœur. A raison d’ailleurs puisque l’amélioration des conditions de vie des personnes atteintes d’handicap est l’un des axes directeurs de la stratégie nationale de protection sociale qui sera mise en œuvre sur la période allant de 2018 à 2022.

 

source la Nation